Nous publions ici une note de synthèse rédigée le 6 novembre 2017 avec l’autorisation de l’auteure.
Enseignante de formation, titulaire d’un Master d’Histoire, Gwénola Sueur intègre comme bénévole des associations de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (dont SOS les Mamans de 2012 à avril 2018). L’écoute des survivantes de violence ainsi que des formations qualifiantes en France et à l’international lui permettent d’acquérir une expertise du continuum des violences, du contrôle coercitif et des violences post-séparation. Elle intervient à la demande sur ces thématiques et participe à des travaux collectifs. Elle est en parallèle membre active du Comité Manche Droits des Femmes en Normandie depuis 2014. Elle a co-fondé en 2014 un collectif féministe avec le sociologue Pierre-Guillaume Prigent, rebaptisé Réseau International des Mères en Lutte en 2018.
Focus sur les violences post-séparation
Les violences conjugales post-séparation sont de la même nature que les violences conjugales, telles que conceptualisées par Pence et Paymar [et Stark]. Il s’agit d’un ensemble de comportements caractérisé par la volonté de domination et de contrôle d’un partenaire sur l’autre, qui peuvent inclure brutalités physiques et sexuelles, abus psychologiques, menaces, contrôles, grande jalousie, isolement de la femme ainsi que l’utilisation des enfants à ces fins. Les motivations à ces violences peuvent être regroupées en trois catégories : les représailles et la vengeance, le rétablissement de la situation de pouvoir et de contrôle, la tentative de forcer une réconciliation qui permet le rétablissement du contrôle (Romito, 2011).
Les violences conjugales post-séparation affectent un nombre important de femmes et d’enfants et la séparation représente un risque accru de dangerosité. En effet plusieurs études révèlent des taux élevés de violences. Ainsi d’après l’enquête nationale française Enveff (Jaspard et al., 2003) parmi les femmes ayant eu par le passé au moins une relation de couple et qui ont été en contact avec leur ex-conjoint au cours des douze derniers mois, 16,7 % ont subi des violences physiques ou sexuelles de sa part. Dans le sous-groupe de femmes qui avaient eu des enfants avec cet ex-conjoint, neuf sur dix avaient subi des agressions verbales (insultes et menaces) ou physiques. Selon les données nationales canadiennes (Hotton, 2001) parmi les femmes qui, dans les cinq ans précédant la recherche, avaient été en contact avec un ex-conjoint, 39 % avaient été agressées par lui. Il s’agissait souvent de violences graves : un tiers des femmes agressées avait risqué d’être étranglé ; plus d’un tiers avait subi des viols ou des tentatives de viol. En outre, dans la moitié des cas, ces violences avaient eu lieu très fréquemment (plus de 10 fois) ; dans plus de la moitié des cas, les femmes avaient subi des blessures et avaient eu peur d’être tuées. Les abus psychologiques (insultes, comportements de contrôle, destruction d’objets et agressions ou menaces à des proches) touchaient presque toutes ces femmes. Quand les femmes avaient des enfants ces derniers avaient assisté aux violences dans plus de deux tiers des cas (72,4 %), souvent à l’occasion de violences si graves que leur mère avait craint d’être tuée.
D’autre part les données nationales canadiennes montrent que pour 61 % des violences post-séparation il s’agit de la continuation (37 %) ou de l’aggravation (24 %) des violences précédentes ; dans 39 % des cas, ces violences ont commencé après la séparation. Les données nationales britanniques (Walby et Allen, 2004) font voir que pour les femmes qui ont subi des violences conjugales pendant la vie commune : pour 37 % d’entre elles, la violence continue après la séparation et, pour quelques-unes, les violences les plus graves sont arrivées précisément après la séparation. Après une analyse de ces recherches, Brownridge (2006) qui a travaillé sur la violence post-séparation au Canada conclut que, comparée à une femme mariée, une femme séparée a une probabilité de subir des violences conjugales 30 fois plus élevée et une femme divorcée 9 fois plus élevée. L’étude italienne l’Istat montre que 51 % des femmes séparées continuent à subir des violences ; les violences subies par les femmes séparées sont plus graves, 2/3 des femmes tuées, le sont pendant ou après la séparation (Istat, 2015).
Les violences post-séparation peuvent se manifester par le recours aux agressions physiques et sexuelles, et c’est durant cette période qu’un nombre significatif de femmes et d’enfants sont tués chaque année (Campbell et al., 2003). D’autres stratégies peuvent être déployées après la séparation incluant la manipulation, le dénigrement, les critiques et la surveillance constante (Stark, 2014). Les contacts avec l’agresseur qui ont lieu dans le cadre de l’exercice conjoint de l’autorité parentale et la passation des enfants dans le cadre de la résidence partagée et des droits de visite et d’hébergement peuvent constituer des moments de reproduction des violences (Prigent, 2014). Les enfants sont utilisés par l’agresseur pour maintenir le contrôle sur l’ex-conjointe (Stark, 2002 ; Lapierre, 2007 ; Rinfret-Raynor et al., 2008 ; Sueur, 2015). La résidence alternée est utilisée dans la stratégie de l’agresseur pour assigner à résidence et isoler la victime, la dénigrer, la harceler, la terroriser, l’appauvrir économiquement (Sueur, 2014). Les hommes violents peuvent aussi exercer leur pouvoir à travers le contrôle des ressources matérielles et financières ou à travers les procédures socio-judiciaires pour poursuivre le harcèlement, les représailles et les intimidations (Slote et al., 2005 ; Przekop, 2011 ; Miller et Smolter, 2011 ; Elisabeth, 2017).
De nombreuses études révèlent des lacunes dans l’identification de la violence conjugale en contexte post-séparation par le système socio-judiciaire ce qui favorise le maintien du contrôle par l’agresseur (Lapierre et Côté I., 2011 ; Lapierre et Fédération des maisons d’hébergements pour femmes, 2013 ; DeKeseredy, Dragiewicz et Schwartz, 2017). La violence conjugale est assimilée à un « conflit parental » : classique minimisation et occultation des violences domestiques et des dynamiques de contrôle et de domination (Romito, 2006). Inversant la culpabilité les intervenants socio-judiciaires vont jusqu’à blâmer les mères et déresponsabiliser les auteurs des violences (Strega et al., 2013 ; Durand, 2013 ; Romano et Izard, 2016). Des mesures de garde partagées peuvent alors être imposées après des violences conjugales et même si les enfants expriment des craintes envers le père (Côté D., 2012 ; Sueur, 2015 ; Lapierre, 2017). La résistance des mères au contrôle coercitif post-séparation est mal interprétée, elles peuvent ainsi être perçues comme « hostiles » alors qu’elles ont des raisons légitimes de s’opposer aux mesures de garde partagée, aux droits de visite, à la médiation familiale (Kaspiew, 2005 ; Radford et Hester, 2006 ; Lapierre et Côté I., 2016 ; Casas Vila, 2009, 2016 ; Feresin et al, 2017).
Quand l’enfant est victime directe de maltraitances après la séparation, la co-parentalité entrave sa protection puisque le discours patriarcal du « maintien » du lien entre l’enfant et l’auteur des violences conduit à minimiser, voire nier ces situations (Prigent et Sueur, 2017). La révélation de maltraitances paternelles sur l’enfant après la séparation est préjugée manipulatoire voire mensongère. Pourtant statistiquement entre 40 et 60 % des maris violents sont aussi des pères violents (Edleson, 1999 ; Unicef, 2003). L’un des principaux facteurs de risque d’agressions sexuelles de la part du père est la violence conjugale contre la mère (Fleming, Mullen et Bammer, 1997 ; Humphreys, Houghton et Ellis, 2008). Dans une étude italienne sur un échantillon de 773 adolescentes et adolescents, quand le père inflige des violences physiques à la mère, dans 44 % des cas il est aussi physiquement violent envers les enfants et, dans 62 % des cas, il est psychologiquement violent : il insulte, dénigre et menace (Paci, Beltramini et Romito, 2010).
En France les classements sans suite des procédures pénales pour infraction insuffisamment caractérisée, qui ne signifient pas une absence d’infraction, conjugués à des non-présentations d’enfant, entraînent au civil des transferts de résidence de l’enfant à l’agresseur, représailles demandées par le lobby masculiniste (Prigent et Sueur, 2017). Des théories sans fondement scientifique, comme les fausses accusations et le syndrome d’aliénation parentale permettent aussi l’occultation des violences et ces transferts de garde (Romito, 2011 ; Laing , 2017 ; Lapierre et Côté, 2016 ; Meier, 2017 ; Prigent et Sueur, 2017). En Angleterre les professeures Marianne Hester et Lorraine Radford ont illustré en 2006 cette stigmatisation et discrimination des mères par « La vie sur les trois planètes », des planètes avec des histoires et des logiques différentes et qui ne communiquent pas entre elles. Sur la planète A la violence conjugale est considérée comme un crime sexué et la police peut intervenir, tandis que sur la planète B qui correspond aux services de protection de l’enfance on parle de familles abusives plus que de violence conjugale et c’est à la mère de protéger l’enfant. Sur la planète C quand la mère se sépare la violence de l’homme est ignorée par les services chargés d’assurer les contacts et la femme doit consentir aux visites (Hester et Radford, 2006 ; Hester, 2017).
Nous n’avons pas de données en France sur les transferts de garde aux hommes violents. Nous savons que dans les cas de désaccord, le juge fixe deux fois plus de résidence chez le père que dans les cas d’accord (Rapport du Ministère de la Justice sur la résidence des enfants de parents séparés, 2013, p. 27). En 2016 17,4 % de mères contactaient l’association Sos les Mamans pour des résidences alternées imposées après des violences, 21 % demandaient de l’aide pour une perte de garde suite à une accusation d’éloignement géographique volontaire ( le contrôle coercitif n’ayant pas été décelé par les intervenants socio-judiciaires), 11 % cherchaient à protéger le(les) enfant(s) des maltraitances paternelles (source : échantillon de 400 mails reçus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016 au contact@soslesmamans.com). Entre 600 et 1300 mères séparées ou divorcées contactent ainsi l’association chaque année. Dès le premier mail les mères évoquent ou j’ai codifié selon le récit 75 % de situations de violences . Sont comptabilisées également les violences institutionnelles. D’après un échantillon de 30 mères séparées (entretiens semi-directif que j’ai réalisé) la violence envers la mère et/ou l ‘(les) enfant(s) monte à 85 % ( j’ai utilisé le modèle de la stratégie de l’agresseur pour repérer et m’aider à codifier les violences; je me sers du modèle du contrôle coercitif depuis). Un questionnaire réalisé par Sos les Mamans a été mis en ligne du 25 novembre 2015 au 15 janvier 2016, 140 femmes ont répondu. La base de données travaillé par un sociologue a souligné une discrimination à l’égard des victimes de violences conjugales. Ainsi les mères qui n’ont pas subi de violences conjugales sont 7,5 % à ne pas avoir la garde, alors que celles qui ont subi des violences sont 15 % à ne pas avoir la garde des enfants. Parmi les mères qui n’ont pas subi de violences conjugales, elles sont 12,5 % à avoir été accusées d’aliénation parentale en dénonçant des maltraitances, alors que celles qui ont subi des violences sont 32 % à avoir été accusées d’aliénation parentale.
Les violences conjugales post-séparation sont massives, l’étude générale de Virage sera-t-elle susceptible de nous apporter de nouvelles données en 2018 ? Elles restent peu visibles et mal comprises par méconnaissance du contrôle coercitif et de la stratégie de l’agresseur d’où les conséquences parfois létales pour les personnes concernées (homicides conjugaux par conjoint et ex-compagnon, filicides paternels). Elles souffrent de mythes importés par le lobby masculiniste qui en renforce la négation. Le soutien et la gestion humaine des mères séparées nécessite pourtant une connaissance des mécanismes d’emprise et une analyse précise du continuum des violences envers la mère et l’enfant afin de les mettre à l’abri.
Bibliographie :
Brownridge, D. (2006). Violence against women post-separation. Aggression and Violent Behavior, 11, 514-530.
Campbell et al. (2003). Risk factors for femicide in abusive relationships: results from a multisite case control study. American journal of public health, 93(7), 1089-1097.
Casas Vila, G. (2009). Médiation familiale : quelle place pour les violences conjugales ? Empan, 7, 70-75.
Casas Vila, G. (2016). Violences de genre et médiation en Espagne: entre l’interdiction légale et l’incertitude des professionnel· le· s. SociologieS.
Côté, D. (2012). «Mais je voulais que ça cesse!»: récits de mères sur la garde partagée et la violence post-séparation. Nouvelles pratiques sociales, 25(1), 44-61.
DeKeseredy, W. S., Dragiewicz, M., & Schwartz, M. D. (2017). Abusive endings: Separation and divorce violence against women (Vol. 4). Univ of California Press.
Durand, É. (2013). Violences conjugales et parentalité. AJ Famille, 2013(5), 276‑279.
Edleson, J. (1999). The overlap between child maltreatment and woman battering. Violence against women, 5(2), 134-154.
Elizabeth, V. (2017). Custody stalking: A mechanism of coercively controlling mothers following separation. Feminist legal studies, 25(2), 185-201.
Feresin, M., Anastasia, F., & Romito, P. (2017). La mediazione familiare nei casi di affido dei figli/ee violenza domestica: contesto legale, pratiche dei servizi ed esperienze delle donne in Italia.
Fleming, J., Mullen, P., Bammer, G. (1997). A study of potential risk factors for sexual abuse in childhood. Child Abuse & Neglect, 21(1), 49-58.
Hester (avril, 2017). Le modèle des trois planètes. Communication lors de la conférence Perspectives internationales sur la violence post-séparation, Université d’Ottawa, Ontario, Canada.
Hotton, T. (2001). Spousal violence after marital separation. Juristat. Statistics Canada 7(21), 1-19.
Humphreys, C., Houghton, C., & Ellis, J. (2008). Literature Review : Better Outcomes for Children and Young People Experiencing Domestic Abuse. Directions for Good Practice. The Scottish Government, Edinburgh.
Istat (2015). La violenza contro le donne dentro e fuori la famiglia. Anno 2014 [Violence against women inside and outside the family. Year 2014]. Retrieved from https://http://www.istat.it/it/files//2015/06/Violenze_contro_le_donne.pdf.
Jaspard, M., Brown, E., Condon, S., Fougeyrollas-Schwebel, D., Houel, A., Lhomond, B., Maillochon, F., Saurel-Cubizolles, M.J., & Schiltz M.A. (2003). Les violences envers les femmes en France. Paris : La Documentation française.
Kaspiew, R. (2005). Violence in contested children’s cases : An empirical exploration. Australian Journal of Family Law. 19(2), 112-143.
Laing, L. (2017). Secondary victimization: Domestic violence survivors navigating the family law system. Violence against women, 23(11), 1314-1335.
Lapierre, S. (2007). Taking the blame?: women’s experiences of mothering in the context of domestic violence (Doctoral dissertation, University of Warwick).
Lapierre, S. (avril, 2017). Communication à la conférence international Perspectives internationales sur la violence post-séparation, Université d’Ottawa, Ontario, Canada.
Lapierre, S., & Côté, I. (2011). On n’est pas là pour régler le problème de violence conjugale, on est là pour protéger l’enfant: la conceptualisation des situations de violence conjugale dans un centre jeunesse du Québec. Service social, 57(1), 31-48.
Lapierre, S., & Côté, I. (2016). Abused women and the threat of parental alienation: Shelter workers’ perspectives. Children and youth services review, 65, 120-126.
Lapierre et Fédération des maisons d’hébergements pour femmes (2013) . Rapport préliminaire L’intervention des services de protection de la jeunesse en contexte de violence conjugale.
Meier, J. S. (2017). Dangerous liaisons: A domestic violence typology in custody litigation. Rutgers UL Rev., 70, 115.
Miller, Susan L., & Nicole L. Smolter. 2011. “Paper abuse”: When all else fails, batterers use procedural stalking. Violence Against Women 17 (5): 637–650.
Paci, D., Beltramini, L., & Romito, P. (2010). Genere, sessualità, violenza. In Ravazzolo, L. & Valenzano, S. (Eds.), Donne che sbattono contro le porte (pp. 95-112). Milano : Angeli.
Pence, E., & M. Paymar (1993). Education Groups for Men who Batter: The Duluth Model, New York : Springer.
Prigent, P.-G. (2014). Les mécanismes de la violence masculine contre les mères séparées et leurs enfants , Mémoire de Master 2, Université de Bretagne Occidentale, Brest.
Prigent, P.-G. (2015). Les mécanismes de la violence masculine contre les mères séparées et leurs enfants. Chronique Féministe, (116), 11‑14.
Prigent, P.-G. & Sueur, G. (mars, 2017). Stratégies discursives et juridiques des groupes de pères séparés. Quels bénéfices pour les hommes violents ? Communication présentée au colloque Antiféminismes et masculinismes d’hier et d’aujourd’hui, Université d’Angers.
Przekop, Mary. 2011. One more battleground: Domestic violence, child custody and the batterers’ relentless pursuit of their victims through the courts. Seattle Journal of Social Justice 9 (2): 1053–1106.
Radford, L., & Hester, M. (2006). Mothering Through Domestic Violence. London : Jessica Kingsley.
Rinfret-Raynor, M., Dubé, M., Drouin, C., Maillé, N., & Harper, E. (2008). Violence conjugale postséparation en contexte d’exercice des droits d’accès aux enfants. Violences faites aux femmes, 185-207.
Romano, H., & Izard, E. (2016). Danger en protection de l’enfance: Dénis et instrumentalisations perverses. Dunod.
Romito, P. (2006). Un silence de mortes. La violence masculine occultée. Paris : Syllepse.
Romito, P. & Crisma, M. (2009). Les violences masculines occultées : Le syndrome d’aliénation parentale. Empan, 73, 31-39.
Romito, P. (2011). Les violences conjugales post-séparation et le devenir des femmes et des enfants. La revue internationale de l’éducation familiale, (1), 87-105.
Slote, K. Y., Cuthbert, C., Mesh, C. J., Driggers, M. G., Bancroft, L., & Silverman, J. G. (2005). Battered mothers speak out: Participatory human rights documentation as a model for research and activism in the United States. Violence Against Women, 11(11), 1367-1395.
Stark, E. (2002). Preparing for expert testimony in domestic violence cases. Handbook of domestic violence intervention strategies: Policies, programs, and legal remedies, 216-52.
Stark, E. (2007). Coercive control: The entrapment of women in personal life. Oxford University Press.
Stark, E. (2014). Une re-présentation des femmes battues. Contrôle coercitif et défense de la liberté. Rinfret-Raynor M et collab.(éd.). Violence Envers Femmes Réal. Complexes Nouv. Enjeux Dans Un Monde En Transform. Québec: Presses de l’Université du Québec, 33-51.
Strega, S., Krane, J., LaPierre, S., & Richardson, C. (2013). Failure to protect: Moving beyond gendered responses to violence. Fernwood Publishing.
Sueur, G. (2014). L’instrumentalisation de la résidence alternée dans la stratégie de l’agresseur. Dans Prigent, P.-G. Les mécanismes de la violence masculine contre les mères séparées et leurs enfants (Annexes, Mémoire de Master 2, Université de Bretagne Occidentale, Brest).
Sueur, G. (2015). Violences intrafamiliales et post-séparation. À l’écoute des mères séparées et de leur(s) enfant(s). Chronique Féministe, 116, 15‑18.
Sueur, G. et Prigent, P.-G. (avril, 2017). Les mères séparées et leurs enfants face à la stratégie des agresseurs et à la complicité institutionnelle en France. Communication présentée au colloque international Perspectives internationales sur la violence post-séparation, Université d’Ottawa, Ontario, Canada.
Unicef (2003). A League Table of Child Maltreatment Deaths in Rich Nations. Innocenti Report Card, 5. Unicef Innocenti Research Centre, Florence. http://www.unicef-icdc.org.
Walby, S., & Allen, J. (2004). Domestic violence, sexual assault and stalking : Findings from the British Crime Survey. London : Home Office Research, Development and Statistics Directorate.
Gwénola Sueur, 6 novembre 2017
[Maj 2022]
Cette note et les statistiques furent insérées dans le Rapport des 11 associations spécialisées. (2018). Évaluation de la mise en œuvre en France de la Convention d’Instanbul de lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. France – Patrizia Romito a mis à jour son article de 2011 et a complété sa définition des violences par une référence à Evan Stark.
Romito Patrizia et Feresin Mariachiara (2020). Les violences conjugales post-séparation : le parcours du combattant des femmes et des enfants. Revue l’Observatoire, 2019(101), 14-20.